1 – La revente de produits.
Ne
sont concernés que les produits revendus en l’état à l’exclusion ,
par conséquent de tout ce qui aurait pu subir une transformation.
L’incrimination
n’est pas applicable aux prestations de service
sauf quelques cas de prestations à perte comme en matière de
sous-traitance routière. (Rép. Godfrain, AN 18 mai 1987 p.2932).
2 – La revente en l’état.
Cela
exclut tout produit qui a subi une transformation qu’elle soit réelle ou
qu’elle ait pour objet de tourner cette interdiction.
3 – La revente par un commerçant.
A
l’origine, on considérait que c’était la revente par un commerçant,
producteur mais également par un industriel ou un artisan, mais la notion de
" revente " exclut les producteurs et celle de " en
l’état " exclut les industriels et les artisans.
Par
contre, peu importe la personne à qui le produit est revendu !
C’est
une infraction purement matérielle : pas besoin d’intention frauduleuse
car cette dernière est établi par la seule constatation de l’élément matériel
(Cass
Crim, 4.02.1991, n°90-81.382, Bull crim, n°58 p146).
Elle
nécessite néanmoins la preuve de la violation en connaissance de cause de la
prescription légale (Cass
Crim, 10.10.1996, n°95-80.226, Bull crim, n°358).
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