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Quand
une entreprise s’équipe, la valeur de son équipement est appelée à
incorporer à sa production durant toute la durée de vie de l’équipement. Il
est donc rationnel du point de vue de l’entrepreneur de payer cet équipement
avec des revenus qu’il apporte, c'est à dire emprunter à un institut
financier et lui rembourser au fur et à mesure de son amortissement de sa
production vendue. Une
partie de l’équipement est autofinancée selon les réserves que
l’entrepreneur est parvenu à accumuler. Pour la plupart des entreprises, cet
autofinancement est insuffisant et doivent le compléter avec un crédit
bancaire. La
durée du crédit à moyen et long terme est comprise entre 3 et 20 ans selon la
durée de vie de l’équipement. Les équipements à obsolescence rapide (usure
technique) sont des amortissements en 3 ans. C’est le cas des
micro-ordinateurs logiciels. Les immeubles sont amortis en 20 ans. Dans
le passé, la banque exigeait un minimum de l’ordre de 10 à 20 ans.
Aujourd’hui, la contrainte est maintenue que pour les investissements immatériels.
Il peut y avoir des crédits qui portent sur 100% de l’investissement. Ce type
de crédit est normalement assorti d'une garantie sur le matériel, l’immeuble
ou une caution personnelle sur son patrimoine propre. La
base minimale, c’est la garantie réelle ou l’immeuble. Cette garantie peut
être complétée de la caution quand le prêteur considère que la valeur vénale
du bien sera inférieure à son prix d’acquisition s’il devait le vendre. En
outre, la caution personnelle rassure le banquier. Le
remboursement du crédit peut débuter immédiatement pour le principal et les
intérêts pratiqués avec un amortissement différé auquel cas seuls les intérêts
sont payés dans l’immédiat. Le
crédit peut être remboursable in fine, c'est à dire en une seule fois au
terme ou par la créance. La pratique la plus courante est celle d’une échéance
constante dans laquelle l’amortissement progressif compense la diminution des
intérêts. Depuis
quelques années, les taux d’intérêts sont devenus plus volatiles. La
pratique des taux variables se répand. Dans ce cas, les échéances varient ;
un taux de base est choisi tel le taux de base bancaires. Alors l’emprunteur
court un risque qui est celui de l’augmentation des taux. Le
prêteur quant à lui court un risque inverse qui est celui de la diminution du
taux. Contre ces deux risques, il existe des moyens de couverture. Ces crédits
peuvent être accordés en devises. L’emprunteur d'un pays à monnaie faible
peut être attiré par les emprunts d’une devise forte afin de profiter de son
taux d’intérêt plus faible. C’est
une des raisons de l’usage grandissant de l’écu. Les montants sont
susceptibles d’intéresser un emprunteur lointain sont élevés. Dans le cas où
le crédit est libellé en devises, se pose la question de risque de change qui
peut être supporté par le prêteur qui exige un taux d’intérêt plus élevé
pour se couvrir ! Le risque de change est partagé entre le prêteur et
l’emprunteur. Dans ce cas, le taux d’intérêt varie avec un taux de change
prêteur garantissant un plafond. Il
y a une autre possibilité : l’emprunteur prend seul la charge du risque
de change. Il peut trouver une contrepartie c'est à dire un opérateur prêt à
faire l’opération inverse : soit il spécule à la diminution de devise,
soit il a la possibilité de se couvrir pour un prix plus intéressant.
L’addition des commissions risque de supprimer l’avantage à s’endetter
dans une monnaie forte.
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