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Une
insuffisance de fond de roulement peut être comblée par des crédits spécifiques.
Ces crédits à court terme spécialisés sont prévus pour des besoins
temporaires mais récurant. Quand
le besoin est exceptionnel, une avance en découvert suffit et des crédits spécifiques
sont destinés à financer les exploitations. Les crédits spécialisés
couvrent le besoin en fond de roulement lorsqu’ils sont concentrés sur une période
précise de l’année. Une
activité saisonnière ou périodique. Ce sont par exemple les crédits de
campagne des industries, de l’habillement, les crédits de stockage de
l’agriculture et de la pêche. Lorsque le crédit est gagé sur les stocks, il
prend forme d'un warrant. Ces
marchandises remisent en gage sont stockées dans les magasins généraux. Quand
l’entreprise a besoin de fond de roulement de façon inattendue, elle peut
demander des avances à échéance fixe dont le montant est déterminé et dont
le terme est inférieur ou égal à un an. Dans le cas de facilité de caisse ou
de découvert d'un compte courant, le montant est déterminé par tirages du
client. Ce
type de concours peut également correspondre à un crédit relais en complément
à court terme d’opération à moyen et long terme. Par exemple, l’attente
de vente d'un immeuble pour financer un investissement. Ce
type de crédit est accordé après étude du dossier et preuve par le client du
caractère exceptionnel du besoin et des perspectives de son comblement dans un
délai prévu. Deux
formes de découverts sont possibles : Un
crédit accordé pour une durée très courte est appelé crédit spot. Quand
les fournisseurs étrangers le demandent, les banques accordent éventuellement
des crédits documentaires correspondant à un engagement de payer une somme
donnée à un exportateur à réception des marchandises et sur la prestation de
documents précis. L’avantage pour l’exportateur du crédit documentaire,
c’est la certitude du paiement. La
préférence donnée en France à la mobilisation des créances, n’apparaît
guère justifiée. Ce choix s’explique par la certitude que le crédit
correspond à une vente effective et qu’il sera remboursé lors du paiement.
Mais un crédit de trésorerie peut être étudié avec l’attention et dans ce
cas, il n’est pas plus risqué que l’escompte. Souvent
l’escompte est pratiquée sans acceptation du tiré et les incidents de
paiement à l’escompte sont fréquents. Si les impayés sont nombreux, un
client peut être mis en difficulté. Dans ce sens, une découverte limité
comporte moins de risques. C’est pourquoi, on peut s’attendre à un développement
du crédit de trésorerie.
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