L'ACTIVITE ECONOMIQUE AU NIVEAU NATIONAL

 

Le problème est comment passer de la consommation, de l'investissement, du travail d'un ménage, d'un individu, d'une entreprise à un niveau macro-économique c'est à dire national. Toute communauté est composée d'une multitude d'individu et chaque individu exerce une multitude de fonction, une diversité de comportement. Les économistes passent par deux étapes: la typologie qui réduit l'ensemble des individus entre un ensemble d'agent. On simplifie la diversité des opérations en établissant une typologie.

Le concept d'agent économique.

Une analyse des similitudes entre certains agents, nous autorisent à les appeler agents. Un bon critère de classement et de discriminer entre eux en fonction de leur motivation. On regroupe au sein d'un secteur appelé ménage tous les individus qui partagent cette motivation. Il demeure un problème, c'est à dire quels individus qui agissent selon la même motivation peuvent agir indépendamment l'un de l'autre, il faut regrouper l'ensemble des individus qui veulent atteindre la même satisfaction.

Il y a deux critères: maximiser la satisfaction et la communauté de décision. Le ménage est l'unité comptable! Ils achètent ce qu'ils aiment, les entreprises ne vendent pas ce qu'elles aiment mais elles ont un critère de profit. Ainsi au sein d'une entreprise, on va regrouper tous les individus qui maximisent le profit et ceux qui ont des décisions communes.

Le gouvernement est neutre, ce sont les individus qui expriment leurs préférences. Le marché politique offre des opportunités de profit au terme objectif, la nature des ressources. Pour un ménage, le revenu représente le salaire, pour un gouvernement, c'est l'impôt.

Enfin le dernier agent n'est pas différent selon ses motivations ou ressources mais selon sa localisation géographique: une entreprise dans le reste du monde. Lorsque les agents nationaux vont discriminer entre différentes entreprises, lorsque l'on voudrait évaluer la richesse de la nation, on va soustraire celle qui ne sont pas nationales.

Les opérations

On peut classer les opérations en trois catégories: le bien et service, la répartition, le financement.

Sur le bien et service.

Il crée et distribue les différentes marchandises, les biens et choses désirables mais n'ont pas de valeur monétaire tel l'air, avec d'un côté, les ressources et de l'autre les emplois. Ce sont deux ressources qui sont la production et les impôts. Du côté de l'emploi, la consommation est finale. Toute opération peut être financé par ce que l'on produit et ce que l'on importe. Les biens servent comme moyen pour produire des biens de consommation finals. Ce que l'on a produit plus ce que l'on a importé sert à la consommation, c'est la part que l'on met de côté: l'important est la production doivent corresponde à la consommation finale et intermédiaire, la variation des stocks et l'exportation.

Sur la répartition.

Ce sont les impôts, les salaires, les dividendes, une partie est distribuée en faveur des salariés, une parti pour les syndicats et une autre pour le gouvernement.

Sur le financement.

C'est la répartition et la circulation des moyens financiers nécessaires au paiement.

La notion de circulation: le concept des plu économique.

Depuis le Docteur Kesny, les économistes ont tendance à assimiler le circuit économique à une organisation dans laquelle circule des flux. Il est intéressant d'observer le déplacement des flux. Est-ce que les différents agents économiques sont reliés entre eux par le passage de plus, les biens et services par rapport aux revenus? Lorsqu'un ménage achète à une entreprise un flux, il achète le deuxième en même temps.

Le circuit économique.

Il est fondé sur deux principes: marchandises et revenus et l'égalité entre emploi et ressource. On va rapprocher tout ce dont les motivations sont identiques. Tout flux de revenu est annulé par un flux de marchandise. Dans ce type de circuit, il est fermé car il n'y a pas de reste du monde, nous devons avoir l'identité suivante: production correspond à consommation.

On ne peut consommer que ce qu'on a produit et tout ce qu'on a produit est consommé. La valeur de ce que l'on consomme doit être égale au revenu, si tout est consommé, on épargne pas. La consommation correspond au revenu qui correspond à la production.

Dans les ménages en général, le salaire est supérieur au consommateur, le reste est laissé soit à l'épargne ou soit à l'impôt. Le revenu et les transferts doivent être équivalent à la consommation, l'épargne et l'impôt.

L'importance des ressources de l'agent gouvernement.

Si l’activité du gouvernement est faible, on peut faire abstraction dans la construction du circuit économique. Cependant, l’observation indique que ce gouvernement a un poids de plus en plus important. A la fin 15e siècle, on estimait la part de l’état a environ 3 ou 4 % de l’activité nationale. Maintenant, la part est de 50% si on est optimiste ou 65 % si on est pessimiste.

Cette croissance a proliféré au début du 20e siècle et plus particulièrement après les années 30 avec les guerres et la crise économique. Lorsqu’il y a une menace sur les agents économiques, c’est à dire un conflit entre nation, la demande pour une intervention gouvernementale augmente. L’état intervient fortement au niveau de la défense, une perturbation de relation économique. Quand il y a une guerre ou une crise économique, le volume d’une intervention ne revient jamais à son niveau initial.

Il y a 3 méthodes : mesurer les revenus de l’état puis les comparer dans le temps, mesurer par les recettes des dépenses de l’état avec la création des emprunts ou une hausse des impôts ou enfin un degré d’intervention de la législation.

Le reste du monde

Le poids du reste du monde comme celui du gouvernement, augmente en temps de paix et de stabilité économique. Le poids du reste du monde peut être mesurer en 3 tendances : la mondialisation des productions, des échanges et des finances.

Au niveau des échanges, la taille des marchés ouverts aux entreprises croit, c’est l’exemple de l’industrie belge ! En effet, la Belgique est un pays de 8 millions d’habitants qui nécessitent 2 millions de voitures qui durent en moyenne 5 an. On considère qu’il faut 400.000 voitures par an, le pays n’a donc aucun intérêt à développer une économie d’échelle. La mondialisation des échanges répond à cet impératif de pousser les marchés internationaux exigus. Cette tendance réduit les coûts de production et les biens de consommation car les produits vont vers les consommateurs.

Au niveau de la production, elle se fonde sur des distorsions entre coût et facteur de production. Il y a une différence entre coût salarial, coût des capitaux et coût de l’environnement. L’argent et fongible, pas le travail.

Au niveau des finances, cela concerne l’horizon plus large de finances ouvert aux entreprises via le marché national des capitaux. On estime, il y a 4 siècles que moins de 1/10e des ressources nationales concernaient les échanges entre marchés internationaux, aujourd’hui, la proportion atteint 50%.

La mesure de la richesse nationale: le P.N.B.

Le P.N.B. constitue une mesure relativement correcte de la richesse nationale créée au cours d’un exercice nationale comptable d’une année civile. Le PNB peut être calculé par 3 méthodes rivales. La première consiste à mesurer la richesse provenant des entreprises, on peut dire que tout ce qui a été crée peut être mesuré, la seconde consiste à mesurer les dépenses de consommation et la dernière mesure les revenus des facteurs de production. Tout le revenu est destiné à être consommer dès maintenant ou au plus tard grâce à l’épargne.