Accueil |
Optimisation des choix de gestion |
Délai de conservation des documents | Flux immatériels sur internet | Prix de transfert |
L'idée
de base, c'est qu'entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des
prix, il y a une relation de proportionnalité. Si la quantité de monnaie
double, le niveau des prix double, chaque fois que la quantité de monnaie
varie, le niveau des prix varie proportionnellement. La théorie quantitative
c'est l'application de la notion de rareté à la monnaie. Si la quantité de
monnaie augmente, elle perd de la valeur. La monnaie est stable par rapport à
une autre marchandise. Comme pour d'autres, sa rareté crée sa valeur, mais
l'utilité de la monnaie n'est pas directe. Pour
les quantitatives, la monnaie n'est pas demandée pour elle-même, elle ne sert
qu'à acheter d'autres biens. Comme elle est le dénominateur commun des
relations d'échange de tous les autres biens, les variations de sa valeur
affecteront tous les autres prix. A toute offre de monnaie correspond une
demande de marchandise et l'augmentation de l'un suppose celle de l'autre. Quand
la valeur de la monnaie diminue, la demande de toutes marchandises augmentent,
c'est à dire que leur prix augmente. C'est la relation inverse entre le prix
des biens et la valeur de la monnaie. Si
la quantité de monnaie varie, alors que celle des marchandises ne change pas,
les prix réels et les prix relatifs ne varient pas. Le prix réel est déterminé
par des relations entre les biens, cela n'est vrai qu'avec cette hypothèse,
"toute chose égale par ailleurs". Toutes autres variables doivent
rester les mêmes, telle la production. Au
XVIe siècle, la découverte des métaux précieux par l'Espagne dans les pays
neufs, a opposé une hausse des prix qui s'est généralisée sur tout le
continent européen. La question sur les relations entre les volumes de monnaie
et les prix. Au XVIIIe siècle, Hume et Cantillon ont fait la supposition qu'en
une nuit, la quantité de monnaie en circulation en Grande Bretagne a été
multiplié par 5. Supposons
que toute la population de la Grande Bretagne soit multipliée par 5 en une
nuit, le travail et les marchandises, ne devraient-ils pas monter à un taux si
exorbitant qu'il serait impossible à aucune des nations voisines de ne rien
acheter tandis que d'autre part, leurs marchandises deviendraient comparatives
si bien qu'en dépit de toutes les législations, elles nous envahiraient. En
1857, Cantillon fait une différence entre la circulation de monnaie et celle du
crédit. Il dégage la notion de vitesse de circulation de la monnaie qu'il définie
de la façon suivante: "vitesse de circulation de la monnaie ou du crédit,
c'est le nombre de paiements qu'effectue la monnaie ou le crédit dans un temps
donné". Pour lui, une accélération de vitesse de circulation de monnaie
équivaut à une augmentation de sa quantité. La
théorie quantitative est attribuée à Ricardo au XIXe siècle, cette relation
entre quantité de monnaie en circulation et hausse des prix a été vérifiée
au XIX e siècle. C'est le cas en 1850 et 1885, où on a découvert et mis en
exploitation de nouvelles mines d'or. L'augmentation de la production d'or et
celle des stocks accumulés de métal sont synchronisées avec celle des prix.
La naissance de la monnaie fiduciaire et scripturale n'a pas démenti cette
relation, chaque fois que la monnaie a été déclarée inconvertible en métal,
chaque fois que le crédit a été développé si la relation avec la production
entraîne la hausse des prix. Cela a donné naissance au terme à l'inflation.
Cette théorie quantitative a été énoncée par Fisher en 1811.
|
|
|