LE CIRCUIT ECONOMIQUE

 

L’évaluation du PNB par l’offre de biens et de services.

Cette méthode consiste à agréger la totalité de ce que les entreprise produisent comme biens et services. Cette méthode permet de ne pas comptabiliser plus d’une fois une même richesse. Soit Peugeot ou A produit 500 unités, Michelin ou B produit 200 unités. Le total est 700 or c’est une erreur car pour 1A il faut 4B qui représente une consommation intermédiaire. Il faut ajouter la valeur ajoutée de chacune.

La méthode pour éviter cette comptabilisation multiple consiste à ajouter la valeur ajoutée de chaque production. La valeur ajoutée est donc la production moins la consommation intermédiaire. La difficulté concerne l’observabilité des valeurs que l’on désire comptabiliser. Il est alors préférable de comptabiliser les revenus gagnés par les ménages plutôt que les consommations des ménages. Le revenu salarial est plus facile à observer que les autres.

Le PIB plus les exportations doivent être égaux à la consommation des ménages, aux investissement et aux importations.

Du PIB au revenu national. 

Le PIB ne prend pas en compte la consommation de capital fixe. L’obsolescence des équipements au cours d’une année de production réduit leur valeur du montant de celle-ci. Il faut donc passer du PIB au PIN qui correspond au Produit Intérieur National. Il n’y a pas de revenu intérieur mais un revenu national. Pour passer de revenu national à revenu intérieur on fait PIN=PNN + revenus versés et reçus du reste du monde, avec le PNN qui correspond au Produit National Net.

La production marchande et la production non marchande.

Lorsque l’on étudie le fait d’un échange, on prend en compte le prix de marché, mais le problème provient du prix de la production non marchande. Le secteur public représente une part importante de la richesse nationale. Le comptable national distingue entre les 2 richesses marchandes et non marchandes, que la production marchande est celle effectivement échangée ou susceptible de l’être.

En revanche, la richesse non marchande concerne les biens et services fournis à titre gratuit et à titre quasi gratuit. Les prix sont inférieurs aux coûts de production. La production non marchande est assurée principalement par les administrations publiques. La valeur des richesse créées dans cette sphère non marchande pose un problème. En effet, elle est égale à la consommation intermédiaire nécessaire pour assurer la production augmentée des salaires versés aux fonctionnaires ; aux impôts versés et à l’amortissement des équipements publics.

L’indivisibilité de la consommation de la production non marchande implique que l’on ne peut pas ventiler la part de chaque ménage dans la consommation totale de la production non marchande. Pour cette raison, il est absurde de vouloir évaluer la consommation des ménages en services non marchands. Le PIB relatif aux administration publique est égal à la production des administrations publiques et à la consommation intermédiaire c’est à dire à la valeur ajoutée par l’administration. On considère que l’administration produit de la défense et la consomme.

Mais le problème de la valeur du PNB et qu’il peut augmenter ou diminuer d’une année à l’autre sans que cela corresponde à un croissance ou une décroissance de la richesse nationale. La méthode pour annuler l’effet des variations de prix sera la variation de la richesse, c'est à dire la comparaison qui tient compte de la variation des prix au cours des 2 années.

Les limites du PNB comme mesure de richesse.

Le PNB est différent d’un outil pour évaluer le bien être, il a une importance atténuée. La hausse de la richesse nationale peut dissimuler des déséquilibres économiques. Des nations prospères peuvent ainsi connaître des problèmes spéciaux. Dans les coûts de production ne figurent pas les externalités c'est à dire les coûts sociaux dus à l’environnement par exemple. La seule dimension de la production saisie dans les agrégats et quantitative et non pas qualitatives.

Il existe un secteur important dans la création de richesse, la production n’est pas intégrée, c’est l’économie formelle ou informelle, c'est à dire celle qui échappe à une évaluation. Ce secteur est considérable, il dépend des pays très grand tels les U.S.A. ou l’Italie, mais ce phénomène est plus restreint en Allemagne et en Hollande.