LE CONCEPT DE PREFERENCES

 

Nous pouvons imaginer que toutes les procédures permettent l'approche des biens. Le revenu est un panier accessible. L'ensemble des paniers qui répondent au revenu, contient des objets dont le prix pose un dilemme sur le choix. On peut imaginer que l'individu procède par hasard, mais il consacre tel % de son revenu à augmenter la consommation d'un bien, un autre individu fait de même pour un autre bien. C'est les règles que font les gens.

A.    Le concept d'utilité.

Il indique que la satisfaction ou l'utilité est une fonction croissante des biens et décroissante des maux. Il y a deux conceptions: la conception cardinale de l'utilité et la conception ordinale de l'utilité.

1.     Un conception cardinale de l'utilité.

La conception cardinale est fondée sur le principe que les biens procurent de la satisfaction et que celle-ci peut-être calculé, quantifiée. Il existe un lien entre unité consommé d'un bien et utilité totale de ce bien.

Si l'utilité totale augmente, l'utilité marginale baisse. Lorsque l'utilité totale augmente en fonction des unités consommées, cela peut se faire par rythme croissant, constant ou décroissant. Plus la quantité du bien augmente, plus la valeur que l'individu associe à la dernière unité diminue. Cette conception cardinale de l'unité pose un problème, on suppose que l'on puisse mesurer l'utilité totale procurée par un bien, l'économiste compare l'évolution individuelle d'un bien être mais pas entre deux.

La taxation pour qu'en matière de revenu soit de plus en plus grande et que le revenu augmente, si l'on suppose que l'unité marginale du revenu diminue, un FF n1<n2. Taxé un franc sur un riche ou un franc sur un pauvre équivaut à un sacrifice différent en terme d'unités perdues. Le but poursuivi par le gouvernement est d'égaliser non pas l'impôt payé, mais son poids et par là même de diminuer l'unité marginale.

2.     Un conception ordinale de l'utilité.

Ce qui compte ce n'est pas de mesurer l'utilité, mais de pouvoir ordonner les différents paniers de bien selon un ordre de préférence. Il n'est pas nécessaire de mesurer pour ordonner. Il y a deux éléments: les individus sont aptes à observer l'utilité ou la satisfaction procurée par les biens qu'ils consomment; de plus, ils sont aptes à faire des classements.

Cette aptitude à observer et à ordonner permet d'établir parmi toutes les combinaisons qui sont accessibles et qui épuisent le revenu, celle qui procure le maximum de satisfaction. Deux paniers de biens, demandant le même revenu peuvent révéler une différence de satisfaction. Il existe une nuance entre le niveau de vie et le niveau de bien être.

Cette différence entre niveau de vie et de bien être entraîne des implications en matière de politique gouvernementale et de compensation de satisfaction. Remarque, la décroissance de l'utilité marginale est associée à une idée de satiété, de saturation.

B.    Une typologie des préférences.

Il existe une diversité de préférences que les économistes traduisent soit par des éléments associés aux biens, soit par des éléments associés à la nature humaine. Pour certains biens, l'utilité dépend strictement de la quantité consommé de ce même bien. Si le but est d'être heureux, on peut effectuer une substitution de bien. L'utilité est fongible, si une contrainte est pensé sur la consommation d'un bien soit parce que son prix augmente, soit qu'une disposition légale interdit de consommer des biens, les individus voient leur bien être baisser à la suite d'une baisse de la quantité consommé de ce bien. Ce bien être qui a reculé peut être compensé en augmentant la consommation des autres biens.

La thèse est que la perte d'utilité due à la baisse de la consommation d'un bien, d'une unité est toujours compensable par l'accroissement de la consommation des autres biens d'un certain nombre d'unités. Aussi, en cas d'erreur médicale, le bien être du patient diminue d'un certain montant, le juge tâchera de ramener le patient au niveau d'utilité initial en lui fournissant des compensations: les dommages et intérêts. Ce principe rejoint celui que les gens demandent les biens pour les services qu'ils donnent. Ces services sont des substituts. On peut réduire la consommation individuelle d'un bien s'il s'en suit un baisse d'utilité compensable.

Pour les économistes: est-il nécessaire de quantifier pour connaître l'utilité? En effet le problème est de dire si un individu est capable de mesure et d'observer l'utilité que lui procure la consommation d'un bien. Il existe une asymétrie de connaissance entre un individu par rapport au gouvernement. Un individu 'est ce qui est bien pour loin le gouvernement n'a pas un avantage pour connaître cet utilité. Aussi les économiste posent la question de savoir entre deux paniers de bien, lequel procure le plus de satisfaction. Si on peut ordonner les différentes combinaisons de bien être, cela est suffisant pour mener un choix rationnel, mais le gouvernement ne sait pas ce qui nous procure le maximum de bien être, mais il sait comment il établit le maximum de classification.

En discussion finale sur la baisse de l'utilité marginale et la taxation progressive des revenus.

L'utilité d'un franc marginal est inférieur à l'utilité d'un franc infra marginal. Il y a des conséquences en matière de justice sociale et en redistribution des revenus. Si on prélève 1 FF au pauvre, la perte d'utilité est de 10. On doit alors prélevé 2 voire 3 FF au riche pour égaliser la perte d'utilité du pauvre.

Jérémy Bentham est un économiste qui a ajouté à la conception classique, l'hédonisme, l'idée que le comportement humain tend vers la maximisation du bonheur pour le plus grand nombre, c'est la théorie moderne, démocratique et égalitaire. Il existe une méthode simple où on cherche un prélèvement d'un montant fiscal qui égalise le sacrifice marginal en terme d'utilité. Si on prélève 1 FF sur un pauvre et 3 FF sur un riche, on a égalisé l'utilité marginale du revenu et on maximise.

La mentalité des préférences indique que le bien être n'augmente jamais lorsque la quantité du bien Y augmente mais seulement quand la quantité du bien X augmente.