LE MODELE KEYNESIEN

 

Chez les classiques, le niveau d’activité est indépendant de la monnaie et l’équilibre sur le marché des biens et des services. Il se réalise indépendamment de l’équilibre monétaire. C’est très différent chez Keynes, pour lui, l’équilibre de sous emploi est possible. Dans ce cadre d’équilibre de sous emploi, le multiplicateur d’investissement permet de retourner à un niveau de plein emploi.

Le modèle Keynesien peut se résumer par 3 équations :

Le multiplicateur quand Y est une fonction K d’investissement. 
L’investissement est une fonction du taux d’intérêt.
L’équilibre monétaire : l’offre de monnaie : la préférence de liquidité de M, plus l’encaisse des spéculations, plus l’encaisse de transaction.

  I = f(i)
  
   Y = K(I)
      M = L0+L1(Y)+L2(Y)

Soit        M: l'offre de monnaie d'équilibre.
  
                       L1: la demande de transaction.
  
                       L2: la demande de spéculation.
  
                       L0: la demande de liquidité.

Le taux d’intérêt a un rôle central. Il intervient sur l’équilibre monétaire par encaisse de spéculation. Il détermine l’investissement de son niveau. Il affecte le revenu au travers de l’investissement. 

Supposons que la quantité de monnaie offerte diminue, alors il y a augmentation du taux d’intérêt qui en résulte par une diminution de l’investissement et donc aussi par le niveau du revenu. Puisque le revenu diminue, alors l’encaisse de transaction qui dépend du revenu diminue aussi. Cette diminution de demande de monnaie entraîne donc la diminution de l’encaisse de transaction et celle de l’encaisse de spéculation. L’ajustement des flux monétaires, donc de la demande de monnaie à l’offre est ici passée par une variation du revenu réel.