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L'article
1146 du code civil dispose que "les dommages et intérêts ne sont dus que
lorsque le débiteur est en demeure de remplir son obligation, excepté néanmoins
lorsque la chose que le débiteur s'était obligé de donner ou de faire ne
pouvait être donnée ou faite que dans un certain temps qu'il a laissé passer.
La mise en demeure peut résulter d'une lettre missive, s'il en ressort une
interpellation suffisante". A
priori, la mise en demeure ne concerne que les dommages et intérêts. Toute
sanction contractuelle y compris l'exécution forcée, est un principe qu'on ne
peut recourir aux sanctions prévus par le code civil si le débiteur a été
informé qu'il devait exécuter son obligation à défaut de recours devant les
tribunaux. C'est le cas où les parties peuvent contractuellement convenir
qu'elles se dispensent de la mise en demeure. Il y a des stipulations qui
excluent. Elles ne doivent pas déroger à l'ordre public. Certains contrats
rendent obligatoires la mise en demeure interdisant qu'une action soit intenté
contre le débiteur. On
trouve également le cas des baux: le bailleur doit mettre en demeure pour être
payer. La mise en demeure est également exclu lorsqu'elle est inutile. Il y a
des situations qui sont considérées comme irréversible. Imaginons qu'une
entreprise promette des travaux qui s'étendent du 01.01 au 01.02. Le 02.02, ils
ne sont toujours pas exécutés. C'est une situation irréversible, la mise en
demeure est inutile. De même pour un contrat de vente où l'objet vendu non
livré est détruit. Qu'est-ce
que la mise en demeure? C'est un interpellation qui peut se faire sous diverses
formes par des actes extra-judiciaires (par exploit d'huissier). Ainsi si telle
personne doit une somme importante, on peut demander à l'huissier d'envoyer un
commandement de payer. Ce peut également être une simple lettre (en matière
d'assurance), une lettre missive (courrier s'il en ressort une interpellation
suffisante). Le contenu doit être clair, il faut indiquer dans la lettre que ce
courrier vaut mise en demeure. Aussi,
cela subordonne le déclenchement des intérêts de retard. Ces intérêts ne
courent qu'à compter de la mise en demeure. Le vendeur a livré l'objet
moyennant un acompte, les intérêts (monétaires) de retard ne courent qu'à
compter de la mise en demeure. S'il n'y a pas eu de mise en demeure, on fait une
demande en justice. |
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