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A. Le code civil.Il
est très rare que le contrat formaliste c'est à dire sans forme soit nul.
C'est le cas du contrat réel de dépôt. C'est aussi le cas de certains
contrats solennels (sans acte authentique): la donation, mais la jurisprudence a
tendance à réduire le champ d'application et rend valable le don manuel en
considérant que ce n'est pas une fraude à la loi. Il y a aussi l'hypothèque
qui est la sûreté conventionnelle que l'on greffe à l'immeuble. Il y a enfin
la subrogation conventionnelle consentie par le débiteur à l'article 1250. Dans
l'esprit du législateur, le contrat est important et compte tenu de la gravité
de l'acte, les parties auront leur attention attirée sur un certain nombre de
points. L'explication est reprise dans le droit contemporain. La vente
d'immeuble n'est pas annulée en cas d'absence d'acte notarié, c'est le
contraire de la donation. B. Le droit contemporain.Les
obligations de rédiger un écrit sont de plus en plus nombreuses et il est
difficile de faire la synthèse. On peut constater que les textes qui exigent un
écrit appelant de nullité de l'acte sont une exception au principe du
consensualisme. Un certain nombre de règles sont des règles de protection de
l'une des parties à l'acte. Il y a des textes destinés à la publication
permettant de donner aux contrats le caractère d'une norme. Les sanctions sont
très variées. @.
Le formalisme de protection.
Il
est très courant que la loi exige un écrit et des mentions particulières
informatives qui imposent à l'un des contractant une transparence
contractuelle. Quand une des parties est en situation économique inférieure
par rapport à l'autre, c'est le cas entre professionnel et consommateur, le
texte du droit de la consommation nous en montre l'exemple dans la loi de 1972
sur le démarchage à domicile. En
matière de crédit à la consommation, l'offre préalable est écrite et
contient des mentions obligatoires. Le contrat de location d'immeuble à usage
d'habitation comporte des mentions qui doivent figurer dans l'écrit. C'est le
cas des contrats passés entre professionnel et non professionnel. Aussi la loi
de 1935 sur la vente des fonds de commerce montre que l'acquéreur peut être lésé
s'il n'y a pas une certaine dose de transparence pour que les parties
comprennent ce qu'ils vont passer. Le législateur impose un écrit avec des
mentions obligatoires: le chiffre d'affaire reflète la vitalité du fond de
commerce. La
loi de 1989 de Doubin impose un écrit et un document contractuel à toute
personne qui voulait faire passer à d'autres un contrat contenant une clause
d'exclusivité. On voulait permettre à certains commerçants de certaines
entreprises de faire miroiter un réseau de franchise. Des personnes ont été
eue par des faux franchiseur. Aussi, on exige que le candidat à un contrat de
franchise soit informé sur ce qu'à fait le franchiseur qui doit avoir fait des
études d'implantations. C'est la protection du plus faible sur le plus fort. La
sanction est la nullité qui ne peut être demandée que par la personne protégée.
Au cours de la vente du fond de commerce, si on constate une absence de
mentions, seul l'acquéreur peut demander l'action en nullité. Elle est
facultative pour le tribunal, car il faut que l'acquéreur ait subit un préjudice.
Parfois, la nullité n'est pas la sanction adaptée. En
matière de bail, la nullité consisterait à demander l'expulsion du locataire.
On peut sous astreinte demander que soit rédigé un écrit. Pour le prêt à la
consommation, la nullité serait préjudiciable au consommateur, aussi la
sanction équivaut à la déchéance du droit aux intérêts s'il n'a pas
respecté les textes de 1978. Dans l'arsenal des sanctions, il y a aussi
l'arsenal pénal, c'est à dire pour un démarchage à domicile. @.
Le formalisme d’extension.
Destiné
à la convention à rendre applicable et opposable la convention. La convention
collective du travail nécessite un écrit. La société suppose un écrit.
Certaines catégories doivent passer un écrit à peine de nullité. La société
en nom collectif ou une commandite simple suppose que l'écrit est obligatoire.
Seules deux catégories sont visées. Il ne sera pas nul faute décrit, mais
manquera la possibilité d'être une personne morale, car aujourd'hui la
personne morale résulte de l'inscription au registre du commerce et des sociétés
sinon elle n’acquiert pas la personne morale et on ne peut pas agir en
justice. C'est
de même pour les associations qui disposent de personnes morales que si elles
ont été déclarées à la préfecture. L'écrit suppose la rédaction des
statuts. Enfin, le syndicat ne dispose de personne morale que s'il a fait
l'objet d'une déclaration en mairie. Il faudra rédiger les statuts de la
convention. Ce formalisme d’extension permet de faire vivre la convention en
dehors de la sphère contractuelle. |
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