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La
nullité conduit à la mise à néant du contrat, comme s'il n'avais jamais
existé. On cerne la théorie des nullités. La distinction nullité et inexistence.Un
certain nombre d'auteurs estime que l'inexistence est une sanction positive
grave que la nullité en ce ses qu'il manquerait un élément tellement
important que cette convention serait nouvelle voire inexistante. En ce qui
concerne le mariage, le principe est qu'il n'y a pas de nullité sans texte.
Lorsqu'il manque d'un élément essentiel, le mariage est plus que nul, il est
inexistant. Lorsqu'il manque un élément essentiel, le contrat est inexistant. C'est
l'exemple d'une vente sans prix ou un prix dérisoire, il n'y a pas de vente.
C'est l'exemple aussi de l'acte authentique passé sous forme authentique, le
contrat n'existe pas en tant que tel, l'inexistence est une institution autonome
par rapport à la nullité. L'intérêt est que le régime des nullités ne
s'appliquerait pas à l'inexistence. La théorie de l'inexistence présenterait
un intérêt, celui d'éviter le passage devant le juge. Il affirme qu'il n'a
pas besoin de passer devant le tribunal. La cour de cassation n'admet pas la théorie
de l'inexistence. Dans une situation extrême, si l'une des parties veut
invoquer soit l'exécution du contrat, soit la nullité de l'inexistence, il
faut obligatoirement saisir le tribunal qui doit se prononcer sur la nullité de
la convention. Attention, la nullité peut être invoqué à titre d'exception
("moi je n'exécute pas car le contrat est nul"). Les tribunaux
prononcent généralement la nullité absolue. La distinction nullité et résolution.L'inexécution
d'un contrat synallagmatique entraîne sa résolution, donc le contrat est rétroactivement
anéanti. en matière de vente, si le prix n'a pas été payé, le vendeur peut
demander la résolution de la vente, la chose devra être restituée. La nullité
doit se distinguer de la résolution car la nullité de la sanction de formation
du contrat et la résolution est la sanction de l'exécution du contrat. Je
vends tel bien pour acheter tel autre bien, je ne parviens pas à acheter
l'autre bien, il y a donc un anéantissement rétroactif. L'acte est valable
mais la résolution résulte d'événement postérieur à la conclusion du
contrat. La théorie des nullités obéit à un régime particulier. La distinction nullité et inopposabilité.Elles
sont également deux institutions contraire, la nullité concerne la formation
du contrat, lorsqu'elle est prononcée, elle implique l'anéantissement du
contrat, tant entre les parties qu'à l'égard des tiers. L'inopposabilité est
une sanction destinée à protéger exclusivement les tiers. En cas
d'inopposabilité, l'acte reste valable entre les parties, mais les tiers ont le
droit de l'ignorer et faire comme s'il n'avait pas d'acte. La fraude permet de
rendre un contrat inopposable au tiers. Le créancier peut faire comme si aucun
contrat n'est passé. Le créancier peut démontrer la fraude peut saisir le
bien. C’est l’exemple du défaut de publicité foncière : la vente
d'un immeuble est valable entre les parties dès que la convention est passée,
mais il faut un acte notarié pour qu’elle soit publiée, il y a donc inopposabilité d’une vente non publiée au tiers (la notion est réduite),
et non pas une nullité. |
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