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Le
but est de montrer deux principes fondamentaux : le droit naturel et le
positivisme (Villé). Le
droit naturel et dualiste : ladministration permet
lexistence de deux droits : le droit tiré de la nature et le droit
positif. Le
positivisme et les monistes nadmettent quant à eux quun seul
droit, celui tiré du droit applicable à un moment donné. 1.
le fondement naturel. Il
a pour principe de base quil est un droit découvert par lobservation. La
conséquence est quil faut trouver une législation idéale pour trouver des
droits immuables et universels. Il
y a deux courants : classique :
référence ancienne tel Aristote : létique est liée au droit naturel.
La découverte doit se faire à partir de lobservation de la nature de
lunivers. On va trouver les droits immuables et universels :
lesclavage naturel. Pour St Thomas dAquin et sa « science théologique »,
il ne sappuie pas sur la nature, car la découverte doit être faite à
partir des libertés divines (décalogues...) Laspect politique sépare
laspect divin : « César-Dieu ». Lintérêt
est quils ont eu de linfluence sur la mise en place en France de ce que
lon a appelé des droits innés et inaliénable de lêtre humain.
Linfluence de cette théorie se retrouve dans la doctrine sociale de lEglise.
Cette théorie implique que lindividu ne peut pas se refuser lui même
lapplication de ces droits et libertés. (Droit de vie qui soppose à la
doctrine sociale de léglise et les droits à la contraception par exemple).
La critique est que finalement, il faut accepter lexistence d'un ordre divin.
Lun des plus grands opposants qui est Kelsen a lui même admis que la théorie
du droit naturel présentait une cohérence plus importante que la théorie du
droit positif quil a développé à la condition que lon accepte le caractère
religieux. Le droit moderne (16e/17e) :
on accepte lidée de droit naturel, mais qui ne se découvre plus dans la
nature, mais qui est le reflet des aspirations de la conscience collective. Ce
que lon appelle la raison universelle. Il y a des théories qui ont influencé
ces découvertes : théories individualistes avec G. DOccam (« Au
nom de la Rose ») où ce qui est le plus important, ce sont les individus
créés par Dieu dont on sappuie pour trouver le droits. Pour Don Scott, qui
a le même raisonnement le plus important est que Dieu a délégué sa volonté
aux individus. Lobjet détude est donc lindividu. Ensuite,
des auteurs vont le reprendre dans « le contrat social » tel Grossus,
Hobbes, Locke, Rousseau. Lidée générale est quil existe un état de
nature antérieur à toute société. Les individus vivaient de manière isolée
et ont eu besoin de sassocier à travers lidée d'un contrat. Ainsi, il
accepte quil y ait une autorité commune chargée de faire la police.
Lensemble de ces auteurs sappuient sur les individus : les droits et
libertés deviennent subjectifs. Aussi,
on trouve cette influence auprès de certaines juridictions : CE,
27.10.1995, Ville dAix en Provence : affaire du lancé de
nain où lon trouve comme droits subjectifs la dignité humaine. Pour Auriou
et son ordre social individualiste, cest lapplication de cette théorie,
les droits ont une valeur supraconstitutionnelle (défenseur de la D.D.H.C.). La
critique : lidée de létat de nature antérieur de la société
implique quon a pas trouvé dhomme qui ait vécu à un moment seul sans
structure commune. Le fait que la théorie moderne du droit naturel napporte
aucune réponse aux conflits de libertés. On ne sait pas quelle est la liberté
qui prime ! 2.
Le positivisme. Le
principe de base est de dire que le droit est créé par la volonté des
individus. Il en existe deux types : le positivisme juridique ou étatique
et le positivisme sociologique. Le positivisme
juridique. Lauteur
principal est Kelsen : « théorie pure du droit » : la
liberté importante est de soccuper du droit en vigueur de la loi positive
sans chercher son fondement. Les pratiquants sont Gèze, Walline, Malberg. Il
faut reconnaître une valeur juridique aux règles posées par les acteurs
juridiques. Elle est très restrictive. Si on prend cette théorie, cela
signifie que lauteur de cette théorie est consacré par la loi. La critique
essentielle est quelle ne prend pas en considération le contenu du droit
positif. A la limite ce qui est important est le texte adopté. Linfluence
actuelle est un peu en déclin. Lapplication du droit positif est
lapplication allemande ! Le positivisme
sociologique. Limportant
est le droit posé par la volonté, mais ce droit posé doit correspondre aux
aspirations de la conscience collective. On retrouve un fondement important à
savoir quil existe un droit au profit individuel et quun législateur ne
peut pas sopposer à tel liberté, sil ny pas de collectivité.
Lactivité en question peut outrepasser ou non. Cette conscience collective
peut être manipulée. Elle évolue sur ce qui signifie que le droit et les
libertés vont aussi évoluées. Les auteurs anciens sont par exemple Comte ;
les juristes, Duguit ; les classiques, Montesquieu ; les anglais, Bentham. La critique est que la conscience collective peut parfois se tromper tel que prendre une décision. Mais elle peut très bien être manipulée par quelquun et obtenir des résultats opposés. |
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